La bourse sera ouverte dans la cour de la Cyclofficine, 11 rue de St-Jean d’Angély (limite Angoulême et St-Yrieix, en face du cimetière des Bardines) le dimanche 5 avril de 14h à 17h. Entrée libre.
Attention les paiements ne peuvent être effectués qu’en espèces ou par chèque, nous n’avons pas de terminal carte bancaire !
Enfin, pensez à venir à pied ou en vélo 🙂 Si vous venez en voiture merci de vous garer rue de Saintes ou rue de Royan, il n’y a pas de stationnement devant l’atelier!
Dépôt des vélos
Si vous voulez vendre votre vélo, les dépôts se feront le vendredi 3 avril de 14h à 17h ou le dimanche 5 avril de 11h à 13h, à l’atelier (11 rue de St-Jean d’Angély).
Le dépôt est gratuit. L’association prendra une commission de 10% en cas de vente (aucun frais si pas de vente). L’argent de la vente (ou le vélo, si non-vendu) sera à récupérer le jour-même, de 17h à 18h.
Merci d’apporter une pièce d’identité pour le dépôt (carte d’identité ou passeport).
Nous n’acceptons que les vélos en état de rouler (pas d’épaves, pas de cadre cassé), mais ils peuvent avoir quelques défauts (vitesses qui passent mal, freins mal réglés, roue voilée, etc.).
Nous n’acceptons que certaines pièces détachées (par exemple remorques, sacoches, etc.), nous contacter auparavant.
Nous vous fournirons une estimation du prix lors du dépôt si vous ne savez pas à quel prix placer votre vélo 🙂
Vente des vélos
Les vélos sont en vente le dimanche 5 avril de 14h à 17h, au prix fixé par le/la vendeur·euse.
La Cyclofficine aura également des vélos à vendre, issus de dons ou de collectes en déchèterie, et réparés par ses bénévoles. Un vélo adulte est vendu en moyenne 60 €.
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Cyclofficine souhaite rappeler que se déplacer à vélo quand on est une femme est un droit qui n’est pas encore acquis.
Le vélo a été un vecteur d’émancipation pour les femmes depuis son origine: elles lui doivent le droit de porter un pantalon, et aussi celui de sortir seules, plus loin, associé à un sentiment de liberté incomparable.
En 1896, la militante des droits des femmes américaine Susan B. Anthony eut ce mot:
«La bicyclette a fait plus pour l’émancipation des femmes que n’importe quelle chose au monde. Je persiste et je me réjouis chaque fois que je vois une femme à vélo.»
Aussi surprenante que peut être cette affirmation en 2015, dans les années 1890, le vélocipède –c’est ainsi qu’on l’appelle alors– vit son âge d’or. Tout le monde s’intéresse à «ce merveilleux véhicule qui donne à l’homme la vitesse du cheval», comme on peut le lire dans cette revue de 1894. Et ce sont surtout les femmes qui vont ouvrir leur horizon grâce à lui.
Mais le combat n’est pas fini : être femme et cycliste est encore vécu comme une double peine.
« Une fois, à un feu rouge, un mec a essayé de me cracher dessus. » Laurence, 35 ans, se déplace à vélo depuis de nombreuses années. Elle a roulé à Metz (Moselle) avant de s’installer à Luxembourg. Les conflits entre cyclistes et automobilistes, elle connaît. « Le fait d’être une femme cycliste, c’est la double peine, dit-elle. Les mecs se défoulent. Surtout quand on est à l’arrêt. Ils baissent la vitre et m’insultent ou me font des remarques sur mon physique. Mes seins en particulier.»
« J’ai l’impression que les gens se permettent plus facilement des trucs parce que je suis une femme cycliste, avance aussi Marie, 26 ans, qui roule à Toulouse (Haute-Garonne). Et d’énumérer les klaxons des automobilistes, les chauffeurs de bus qui doublent dangereusement, etc. « Être cycliste c’est dangereux, mais être une femme à vélo, c’est pire. Les gens s’imposent parce qu’ils n’ont pas peur de toi. »
Le 7 mars, venez faire un tour à vélo et sans hommes cisgenre pour montrer que les femmes aussi ont leur place dans les rues et l’espace public!
Rendez-vous place Saint Martial à Angoulême à 18h, avec votre plus beau vélo, vos habits voyants, des sonnettes en tout genre, des slogans et des pancartes.
On pourra continuer la soirée avec le « collectif 8 mars » et le concert d’Améli·e, chanteuse et accordéoniste cycloféministe, à 19h à la Maison Isabelle, 37 rue Hergé. Plus d’info sur Facebook et la belle affiche ci-dessous!
Vous n’avez pas de pancartes ? Venez en fabriquer vendredi 6 mars à 18h, à l’atelier de la Cyclofficine (la Grande Pompe, 11 rue de Saint-Jean d’Angély).
On s’en rappellera, de ce local, le premier, celui qui nous a permis de nous poser et de prendre des forces… il était petit, pas chauffé, mal éclairé et pas très visible, mais on en gardera de bons souvenirs!
Car oui, on l’a officiellement fermé en ce mois de février 2020. Cela faisait un an qu’on n’y faisait plus d’atelier, et la MJC Louis Aragon, qui nous l’avait très chaleureusement prêté, avait besoin d’en récupérer l’usage. Fini les ateliers qui attiraient les enfants du quartier et parfois, en insistant, quelques parents. Pourtant, il y a de quoi faire dans à Ma Campagne, avec un bon potentiel de développement de l’usage du vélo avec peu de dénivelé et la présence de nombreux établissements scolaires, d’un centre commercial, d’un centre social et de plusieurs associations de quartiers.
On aurait préféré qu’il continue à vivre, cet atelier de réparation. Mais peut-être n’est-ce qu’une pause avant une nouvelle équipe de bricolos motivé·es qui vont le réinvestir et lui redonner vie! Et puis, il y a le Bricolab à côté et ses Repair Café mensuels, auxquels on continue à participer tant bien que mal.
En attendant, on a récupéré toutes les pièces et tous les outils qui y étaient encore, pour les mettre à la Grande Pompe maintenant bien encombrée : il y a encore du boulot pour tout trier et ranger!
Vous voulez nous y aider? Retrouvez-nous le mardi entre 14h et 17h à la Grande Pompe pour les ateliers des bénévoles. Merci merci!
L’atelier de la Grande Pompe, 11 rue de Saint-Jean d’Angély, change légèrement d’horaires pour s’adapter aux disponibilités des bénévoles.
Nouveaux horaires :
lundi 18h-20h
mercredi 18h-20h
Et toujours, nous vous donnons rendez-vous le mardi de 14h à 17h pour participer à la vie de l’atelier : démontage de vélos, tri des pièces, réparation de vélos pour la prochaine grande vente, derniers potins…
À noter également que les Repair Cafés de la Maison des Peuples et de la Paix ont pour le moment lieu au Bricolab, allée du Champ Brun dans le quartier de Ma Campagne :
le mardi 10 décembre à 11h devant le lycée de Sillac
le jeudi 12 décembre à 14h devant la gare
Appel de soutien à la grève
Nos résistances sont multiples et porteuses des mêmes valeurs.
La recherche d’une croissance infinie au profit de quelques-un·e·s, l’exploitation des travailleur·euse·s et des ressources naturelles, font système. C’est celui du néolibéralisme au profit de quelques privilégié·e·s. Les conséquences sont connues, précarité, dérèglements climatiques, ubérisation, casse des services publics et des acquis sociaux !
Face à ce désastre annoncé, la justice, l’égalité et l’urgence à agir, doivent être au cœur de nos mobilisations.
Ce sont des conditions indispensables pour une transformation profonde de notre société, basée sur un autre rapport au travail, une utilisation juste et durable des ressources, et la satisfaction des besoins essentiels pour tou·t·es plutôt qu’une course à la croissance et à la surconsommation.
Depuis plusieurs mois, dans les marches pour le climat, les marches féministes, contre l’islamophobie, sur les ronds-points, parmi les salarié·e·s du public et du privé, les mobilisations pour plus de justice s’amplifient. Nos résistances sont multiples, et porteuses des mêmes valeurs.
Face au maintien de mesures austéritaires et à l’absence de politiques climatiques ambitieuses, la prise de conscience populaire s’élargit et fait grossir les contestations. Comme seule réponse, nos dirigeants, de Santiago à Paris, ont recours à une répression tout azimut et toujours plus violente.
Contre l’inaction climatique, la réforme des retraites, l’injustice et la précarité : tout·e·s en grève !
Aujourd’hui le gouvernement d’Emmanuel Macron s’en prend aux retraites. Après les mesures fiscales pour les plus riches, la casse des droits des chômeur·euse·s, l’accélération du démantèlement des services publics et de la fonction publique, la majorité en place poursuit son programme de soumission aux dictats de la finance.
Sous couvert d’universalité, c’est la baisse généralisée des pensions qui se profile, l’allongement à 64 ans du départ à la retraite sans décote, la non-prise en compte des différentiels de salaires entre femmes et hommes. Ce projet de réforme est contraire à tout ce que nous défendons : la solidarité entre générations, la coopération, le partage des richesses, le refus du chacun pour soi.
Défendre nos retraites, ce n’est pas défendre des privilégiés, c’est préserver des acquis sociaux qui permettent de faire société ensemble et d’offrir un minimum de protection pour celles et ceux qui sont malmené·e·s par un système économique de plus en plus violent pour la majorité, et qui n’opère qu’au profit d’une minorité.
C’est pourquoi, nous, associations et collectifs en lutte pour le climat et la justice sociale, nous joignons notre colère à celle des salarié·e·s et des syndicalistes.Nous appelons à faire du 5 décembre une grande journée de mobilisation. Pour montrer collectivement notre force et faire tomber cette nouvelle réforme injuste. Pour bâtir ensemble un autre avenir social, écologiste, anticolonial et féministe !
Les signataires : 350.org ActionAid France Afica Jyambere Alternatiba/ANV COP21 Association Traits-Portraits Attac France BLOOM Caen en Lutte pour l’Environnement Calao CEPAZE Collectif des Associations Citoyennes Compagnie Les Gens de Passage CRID Csp75M/CISPM DIAGONAL France Ecoles tiers mondes 46 Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés France Amérique Latine (FAL) Fridays For Future Grenoble Ingénieurs sans frontières Les Amis de la Terre Mouvement de la Paix Notre Affaire à Tous On Est Pret Peuples Solidaires Jura Réseau Foi & Justice Afrique Europe antenne France Ritimo Salariés pour le futur – Workers for Future France Sciences citoyennes TPSF Union syndicale Solidaires Unis pour le Climat Youth For Climate Laval Youth For Climate Lorient Youth For Climate Lyon Youth For Climate Paris Youth For Climate Toulouse ZEA
Coup de projecteur sur les ateliers vélo de Nouvelle-Aquitaine!
En
France, chaque année, 1,5 millions de vélos sont détruits alors
que 75% sont encore réparables. C’est un gâchis énorme de
matières premières et d’énergie. C’est aussi un peu un
patrimoine industriel qui disparaît, un temps où les cadres, en
acier, pouvaient durer des dizaines d’années ; où chaque pièce
pouvait être démontée et remplacée…
Du
16 au 24 novembre, la Semaine européenne de la réduction des
déchets est l’occasion de mettre en valeur les actions des
ateliers vélo pour promouvoir la réparation et le réemploi.
La
loi anti-gaspillage, un nouvel espoir pour des millions de vélos
Afin de lutter contre le gaspillage des
ressources et la quantité de déchets générés par la production
et la consommation de biens, le projet de loi anti-gaspillage pour
une économie circulaire actuellement en débat au Parlement est
porteur d’espoir pour les acteurs de la filière du réemploi et de
la réparation de vélos :
l’obligation de réemploi, de réutilisation
ou de recyclage des invendus pour tous les produits neufs
un indice de réparabilité pour allonger la
durée de vie des objets
la création d’une filière REP1
articles de sports, dont le vélo occupe une place prépondérante,
avec l’application du principe de pollueur-payeur
la création d’un fond pour le réemploi
solidaire afin de financer les associations de réemploi solidaire,
donc les ateliers vélo
La
SERD, du 16 au 24 novembre
Profitez
de la Semaine européenne de la réduction des déchets, du 16 au 24
novembre, pour collecter et donner une seconde vie à ces vélos :
les ateliers vélo participatifs et solidaires vous ouvrent leurs
portes ! Au niveau national, ce sont plus de 250 lieux où l’on
peut donner, retaper, trouver un vélo pour lui donner une seconde
jeunesse.
Toutes
les actions sont à retrouver sur le site de l’Ademe :
http://serd.ademe.fr.
En Nouvelle-Aquitaine, une action coordonnée des ateliers vélo
En Nouvelle-Aquitaine, les ateliers vélos se développent également : présents dans tous les départements de la région à l’exception du Lot-et-Garonne, ils ont chacuns leurs particularités et s’adaptent à leur territoire. A l’occasion de la SERD, cinq ateliers néo-aquitains se sont regroupés pour répondre à un appel à projet de la région Nouvelle-Aquitaine. Celui-ci a permis de financer une communication commune à retrouver dans les 25 ateliers de la région, ainsi que du matériel : l’union fait la force !
Retrouvez
les activités des ateliers vélo participatifs et solidaires de
Nouvelle-Aquitaine dans le programme ci-dessous :
En
Charente, la Cyclofficine d’Angoulême propose plusieurs animations
dans ses locaux, 11 rue de Saint-Jean d’Angély à Saint-Yrieix :
mardi 19 novembre, création de vélos
rigolos de 18h à 21h : à partir de vélos hors d’usage, on
crée des objets bizarroïdes, des vélos bizarres, utiles ou
inutiles
mercredi 20, atelier participatif de
réparation de vélos de 17h à 20h : venez réparer votre
vélo grâce aux outils, aux pièces d’occasion et aux conseils
des bénévoles
jeudi 21, nuit du démontage à partir de
19h : on démonte un maximum de vélos hors d’usage pour
récupérer les pièces détachées encore utilisables et recycler
celles qui ne le sont pas
dimanche 24, grande vente de vélos de
14h à 17h : vente de vélos issus de dons, réparés par les
bénévoles, de toutes tailles, pour tous les usages
Depuis
2013, la Cyclofficine a accueilli plus de 650 adhérents venus
réparer leur vélo, et a récupéré plus de 900 vélos auprès de
particuliers, d’associations ou de déchèteries.
Les jours raccourcissent, pensez à être visible quand vous circulez à vélo : voir et être vu·e, c’est vital!
En partenariat avec Vélocité de l’Angoumois et la Sécurité Routière, la Cyclofficine organise une semaine spécial éclairage :
mardi 5 novembre : sensibilisation à l’éclairage à vélo (comptage des cyclistes de nuit, vérification du système d’éclairage…), en centre-ville d’Angoulême à partir de 18h
vendredi 8 novembre à la Grande Pompe de 17h à 20h : atelier de réparation spécial éclairage : dynamos, ampoules et piles rechargeables n’auront plus de secret pour nous!
Nous avons également différents systèmes d’éclairage à vous montrer : dynamo sur pneu, dynamo dans le moyeu, à recharge USB, à piles, magnétiques… il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses 🙂
Calitorama, c’est le nom de l’espace de réemploi de la déchèterie de Châteaubernard, près de Cognac. On peut y déposer ce qui ne nous sert plus, et y prendre ce dont on a besoin. Un peu comme une zone de gratuité!
Le site a également été conçu pour accueillir des temps d’animation et d’atelier sur les thèmes de la réparation et de la lutte contre le gaspillage. C’est dans ce cadre que la Cyclofficine a été sollicitée pour y proposer des ateliers de réparation de vélo. Le premier a eu lieu le 19 octobre.
Malgré le temps maussade, 2 personnes sont venues réparer leur vélo et papoter avec Marion, la salariée de la Cyclofficine, et Olivier, bénévole de Vélo d’Vie. Et semblent très intéressées pour monter leur propre atelier vélo participatif et solidaire sur Cognac!
A la rentrée 2019, la FUB lance la seconde édition de l’enquête intitulée: « Baromètre Parlons vélo des villes cyclables 2019« !
A
cette occasion, nous invitons tous les cyclistes à répondre à cette
grande enquête nationale sur le vélo. Le baromètre reflète la
satisfaction des cyclistes dans les villes françaises et crée de la « science cyclable » à partir de l’expression massive du ressenti des usagers du vélo.
Cette seconde édition fournira des analyses comparatives fines sur l’évolution des différents indicateurs entre 2017 et 2019 au sein de votre ville.
Vous pouvez remplir le questionnaire pour n’importe quelle ville. Il faut atteindre 400 réponses pour Angoulême pour que les données puissent être utilisées, alors répondez en masse!